Comment ne pas sentir que toutes les violences subies par les peuples voisins ou lointains, sans horizon de paix mais plutôt avec une accélération de mouvements vers des gouffres d’atrocités, comment ne pas sentir, c’est à dire avec lucidité que nous, cette France si belle et en complète déconfiture est dans le même tourbillon ? Violences, violences multiples du massacre par des abrutis dégénérés drogués aux dégradations de la dignité humaine. Des Français sont jetés à terre comme des délinquants lorsqu’ils sont jetés au chômage, des lanceurs d’alerte à la citoyenneté pointue sont mis au ban des accusés, des jeunes qui défendent les écosystèmes sont tué (Rémi), mutilés (manifs NDdL) à la pelle les violences provoquées par ces néolibéraux déshumanisants. Faire des êtres insensibles, de glace, seul le fric, entre Rollex et bagnole puissante, les références sociales qui comptent ! Le peuple son avis, court circuité en permanence et le voilà qui s’écroule inanimé, mort assis à une terrasse de café criblé de balles, son corps se mêlant à celui de son voisin. Le pouvoir est entre les mains de croque morts, les maternités ferment, les écoles sont des centres de bricolages ou le savoir, l’émancipation de l’être n’ont plus cours. Seules les associations sont le soutien pour la cohésion sociale si nécessaire. Quel sens est donné à la vie des jeunes quand ils ne jouissent pas de milieux friqués ? Classes moyennes presque aux ordures, minables selon certains politiques.
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